Demander des tests de paternité avant ou après la naissance d’un enfant est possible. Les analyses ADN permettent, grâce à un examen comparé, d’établir la filiation et de connaître le père biologique de l’enfant. Reconnaître son enfant donne lieu à des droits et des obligations. Si les résultats du test sont positifs, le droit de la famille se rangera du côté de l’enfant afin de protéger ses intérêts et pousser le père à exercer ses droits. Mais combien coûte un test de paternité ?
Pour quelles raisons faire un test ADN ?
Un test de paternité est indispensable pour connaître le père de l’enfant. Établir un lien de paternité peut tout à fait se faire afin de dissiper les doutes au sein de la famille ou encore pour avoir plus d’informations sur ses origines. Un simple kit de prélèvement permettra de comparer les marqueurs génétiques de deux personnes.
Ce type de test n’a pas pour objectif de produire des effets juridiques car il n’est pas requis par le tribunal de grande instance. Il ne sera pas possible d’utiliser les résultats pour demander une reconnaissance de paternité, le versement d’une pension alimentaire ou encore une quelconque autorité parentale.
Le test ADN attribue la paternité au père et le relie à son enfant. Il faut que la démarche soit faite dans un laboratoire qui soit qualifié à le faire et agréé. Il doit répondre à des normes internationales strictes comme la norme ISO17025.
Le prix test de paternité à payer pour une expertise ADN
Réaliser un test ADN permet l’établissement de la filiation entre deux personnes. Les laboratoires d’aujourd’hui, emploient des techniques avancées et innovantes afin de vous garantir des résultats fiables à 99.999%. La filiation paternelle est établie par un échantillon de salive ou par un autre échantillon non standard. Pour un test de paternité prix il faut débourser 149 euros pour les tests de paternité.
Généralement, les résultats des tests s’obtiennent en 3 jours ouvrables après la réception de l’échantillon par le laboratoire. En payant ce prix-là, vous êtes sûr que le test ADN restera strictement confidentiel, avec le respect de toutes les informations que vous allez confier. De plus, les échantillons seront codifiés par une personne tierce, totalement étrangère à l’expertise biologique. A la réception de la commande de kit, vous saurez comment faire un test de paternité en suivant les instructions.
Quelles sont les diverses étapes pour faire des tests ADN de paternité ?
La procédure de test de filiation est relativement simple, dans le respect de la législation en vigueur. Pour faire votre action en recherche de paternité, normalement, vous devez avoir une décision émanant du Tribunal de grande instance. Mais vous pouvez tout à fait engager une action à titre personnelle pour découvrir le père présumé de l’enfant. Pour ce faire, vous pouvez faire une commande de kit ADN pour effectuer un test de paternité rapidement en 48h et pour recevoir les résultats du lien de paternité dans les 3 jours ouvrés !
Dans la plupart des cas, le frotti buccal est l’échantillon standard à privilégier permettant d’avoir un échantillon de salive. Mais comme dans une recherche ADN, ce prélèvement n’est pas toujours possible, vous pouvez miser sur des échantillons non standards comme les cheveux, les mégots de cigarettes, la prise de sang ou encore les taches de sperme pour effectuer un test.
Que faire si le père supposé refuse de faire un test ?
Il arrive que le test de paternité ne puisse pas se faire, soit parce que le supposé père biologique ne veut pas participer ou qu’il n’est pas présent. Dans ce cas, la vérification de paternité peut se faire par diverses manières :
- Si vous avez d’autres enfants, il sera possible de faire un test de fraternité afin de connaître leur père biologique. Nul besoin d’avoir la présence des deux parents si deux des enfants au moins partagent un ou deux parents. Si le test des empreintes génétiques est positif, alors les enfants ont logiquement le même père.
- S’il n’y a pas d’autres enfants avec le même père, il sera tout de même possible de faire un test Avunculaire. Cela permettra de vérifier un éventuel lien de parenté entre le neveu et son oncle paternel.
- Enfin, il est tout à fait possible de faire un test ADN avec les deux grands-parents paternels de l’enfant. Pour ce faire, leur présence est obligatoire au cours de la démarche.
Établir un lien de parenté avec le test prénatal
Il est tout à fait possible de faire un test ADN prénatal dès le premier trimestre de la grossesse. Il faut compter à partir du premier jour des dernières règles. Il y a trois techniques pour prélever des échantillons d’ADN chez la femme enceinte : l’amniocentèse, la biopsie choriale et le test prénatal non invasif. Le test prénatal est de loin le plus sûr pour la femme car il se fait par une prise de sang.
N’importe quel laboratoire peut le faire et ce, dès la 8ème semaine d’aménorrhée ou la 6ème semaine de grossesse. Dans le cadre d’une grossesse gémellaire, il n’est pas possible de faire ce test prénatal.
Qu’en est-il de la présomption de paternité ?
Normalement, la présomption de paternité s’applique dès lors que le couple est marié. Le père et la mère sont considérés comme les parents de l’enfant, et il n’y a pas vraiment de démarche à faire pour la reconnaissance de paternité. Attention, sans test de paternité, cette présomption peut être écartée dans certains cas :
- Quand l’acte de naissance mentionne qu’une autre personne est le père de l’enfant ;
- Quand le couple est en procédure de divorce (si l’enfant est né plus de 300 jours après la fin du mariage par exemple).
Il est possible de rétablir la présomption de paternité par un test ADN, la possession d’état, la reconnaissance en mairie ou encore devant le tribunal de grande instance.
Que dit la loi sur la réalisation d’un test de paternité ?
En France, l’analyse ADN est stricte et très règlementée. Tout laboratoire se doit d’agir en respectant la loi. Il est fortement prohibé de recueillir un échantillon d’ADN sans le consentement de la personne concernée. L’ADN qui sera envoyé au laboratoire doit être suivi d’un formulaire de consentement. Pour l’enfant mineur, l’accord des deux parents doit être donné. S’il y a une mésentente entre le père et la mère, le juge sera le seul à pouvoir statuer sur l’établissement de la filiation.